Le cuir de poisson: une technique éthique ancestrale
Comme son nom l’indique, ce cuir provient de la peau de poissons. Les pays nordiques ont des ressources marines abondantes, il était donc naturel pour leurs habitants d’en exploiter toutes les facettes. Le cuir de poisson apparaît et permet ainsi de les vêtir. Cette méthode ancestrale arrive ensuite en France au XVIIIème siècle grâce à l’initiative du gainier-maroquinier du roi Louis XV, Jean-Claude Galluchat. Pourtant, peu à peu, ce cuir est tombé dans l’oubli contrairement au cuir « traditionnel ».
Le cuir de poisson aujourd’hui
Une nouvelle alternative éco-responsable est née non loin des locaux de Modames, dans le Bassin d’Arcachon. Marielle Philip lance Femer, une entreprise spécialisée dans le tannage de peau de poissons.
Son crédo ? Une technique 100% éthique, permettant de réutiliser les déchets et créer des emplois dans sa région d’origine. Pour cela, elle récupère auprès des poissonneries et des pêcheurs les peaux de poissons résidus de la filière alimentaire uniquement, et réduit ainsi les déchets. Dans la continuité de sa philosophie, son cuir est tanné grâce à l’écorce de mimosa et permet d’éviter l’utilisation de produits chimiques.
Les vertues du cuir de poisson
En plus d’être éco-responsable, le cuir de poisson possède de véritables atouts. Solide, souple, inodore et résistant à l’eau, il a tout pour plaire. Les différentes espèces de poissons bordant nos côtes permettent d’avoir une grande variété de textures.
Les innovations éco-responsables ne cessent de croître à notre plus grand bonheur. Et vous, vous connaissiez ?
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